07 avril 2009

Ils sont tous là à vouloir mon cul.  Ils me regardent, m'observent.
J'aime ça.  Les voir comme ça, bave au coin des lèvres, bite à la main.
Me savoir objet de leur désir, maîtresse de leur plaisir.
Je les trouve pathétiques. 
Chacun pense être différent, mieux que les autres.  Chacun pense que c'est lui qui me donnera le plus de plaisir.
En fait, je n'en ressens aucun, hormis celui de me faire prendre comme une chienne, de m'abaisser, me salir entre leurs mains.
La plupart du temps, je ne me rappelle même pas leur prénom ... Ni même leur visage ...
Je m'en fous.  Complètement.  Ils ne comptent pas, sont invisibles, insipides.  Aucune saveur, aucun goût sinon celui de la luxure.
Aucune de ces queues ne me fait vibrer.  Ils ne sont même pas fichus de s'en rendre compte.
Le pire, c'est que je ne simule même pas : quand ils me baisent, je ne gémis pas, je ne crie pas, je les regarde dans le blanc des yeux, expression livide sur mon visage.  Et ça les excite encore plus.  Les porcs.