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Journal d'une fille facile ...
17 octobre 2019

17 octobre 2019

Le Sourcier m'a d'abord repérée lors d'une soirée et m'a observée de loin, sans oser m'aborder.

Lors d'une soirée suivante, une connaissance commune me parlant, il en a profité pour m'approcher et échanger quelques mots et c'est ainsi qu'au fil des soirées suivantes, pendant plusieurs semaines, il s'est rapproché doucement, me parlant un peu plus à chaque fois.  Jusqu'au jour où, sentant qu'il avait éveillé un minimum d'intérêt chez moi, il me proposa de passer la soirée chez lui.

Deux jours plus tard, il est dix-sept heures, je me gare devant son immeuble.  Je me sens calme et sereine.  Presque en me disant que ce sera une soirée pépère et tranquille dans ses bras.

Un texto pour le prévenir que je suis arrivée et il descend me chercher sur la petite place où circulent quidams, vélos, quidams en vélo, voitures et autobus.  L'heure de pointe dans toute sa splendeur..

Il ouvre la portière de la voiture, me tend la main pour m'aider à en sortir.  Gentleman.

Il passe sa main dans mon dos sur le chemin de la voiture à son immeuble.  Un dominant sommeille en lui, je le sens.

Il me demande si j'ai fait bonne route, je réponds que oui.  Il me demande si je vais bien.  Oui aussi, merci.

Il m'ouvre la porte, me laisse passer.  Appelle l'ascenseur.

Pendant que nous attendons l'ascenseur, je regarde mes pieds.  Lui, les siens.  Nous ne pipons plus mot.  Une tension sexuelle devient palpable. 

A peine entrée dans l'ascenseur, la porte n'est même pas encore refermée derrière nous, qu'il m'attrape par le bras, me retourne d'un geste et me plaque contre le miroir, sa langue violant ma bouche, ses mains se faisant pressante sur mes hanches, mes fesses et mes seins.  Je ne sens même pas l'ascenseur se mettre en route et monter les trois étages.

Dans son appartement, il ne me laisse pas le temps de me poser.  Il m'emmène directement dans sa chambre et j'ai juste le temps de poser ma veste sur une chaise, dans un coin de la pièce, que je sens mon corps basculer sur le lit.  L'intensité de son regard me cloue sur place, je sens déjà l'humidité dans ma culotte alors qu'il ne s'est encore quasiment rien passé.

Mais il se passe.  Tout de suite.  Il n'attend pas.  Ses doigts poussent le bout de tissu et s'enfoncent aussi loin qu'ils peuvent.

Il n'y va pas de main-morte, ses gestes sont précis, il sait exactement ce qu'il fait, où aller, où toucher, avec quelle intensité.  Et en quatorze secondes top chrono, la fontaine jaillit sur son dessus de lit.  Je ne l'aurai jamais été aussi rapidement.

Hors d'haleine, déjà, je lui souffle que je ne m'attendais pas à ça.  Il sourit d'un sourire presque sadique.  Sûr de lui.  Et y remet les doigts une seconde fois. De nouveau, ça gicle de partout, je ne contrôle plus rien.  J'ai envie de crier mais me retiens.  Pas déjà, alors que je viens à peine d'arriver ...

Il déboutonne ensuite son pantalon, le descend au niveau de ses fesses et fait apparaître son sexe durci par l'excitation de ce moment.  Il sort une capote de la poche arrière de son jeans, l'enfile presque d'un geste, puis sa main gauche revient pousser ma culotte sur le côté, et c'est là qu'il me prend sauvagement, l'autre main agrippant mes longs cheveux.

La première fois que nous avions discuté ensemble, je lui avais dit que j'aimais quand ça déménageait, il n'avait pas oublié ...

Nos ébats durèrent ainsi près de cinq heures non-stop, il ne m'octroyait que quelques minutes de répit de temps en temps.  Véritable sourcier, ma fontaine inonda ses draps une bonne quinzaine de fois, si pas plus ... J'ai vite arrêté de compter. 

Mon corps était devenu trop sensible, mon esprit ne parvenait plus à réfléchir, je ne sentais plus mes jambes, ma respiration était saccadée.  Personne ne m'avait jamais fait un tel effet jusqu'alors.  De toute ma vie.  Personne.  J'avais l'impression que nos corps se fondaient l'un dans l'autre, qu'il comprenait et savait exactement quoi faire, à quel moment, avec quelle intensité, pour faire naître en moi un tel mélange d'émotions et de sensations.  Comme si j'avais trouvé ma moitié sexuelle ...

A vingt-deux heures, j'étais censée passer la nuit chez lui, mais je déclarai forfait.  Je lui ai dit que je préférais rentrer chez moi et me reposer, je ne sentais plus mon corps, j'étais dans un état second, il avait réussi à m'épuiser et j'avais besoin de repos. 

D'habitude, c'est moi qui épuise les gens et les autres qui déclarent forfait.  Je ne connaissais pas cette sensation.

Sur le chemin du retour, sur l'autoroute, mes jambes tremblaient chaque fois que je devais appuyer sur les pédales et je crus ne jamais arriver entière chez moi ... et une fois enfin dans mon lit, je ne mis pas 2 secondes à m'effondrer de fatigue jusqu'au lendemain ...

 

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